Bonsoir tout le monde !
Et voilà les 5 semaines écoulées !
Ce soir, l’infolettre de la Planète est un peu différente des lettres habituelles.
Déjà, il n’y a pas de livre du mois parce que je ne sais pas ce que j’ai trafiqué, mais je me suis dispersée entre plusieurs, je n’en ai terminé aucun, j’ai fait autre chose… Bref, pas de livre ce mois-ci, mais on va quand même parler littérature et édition.
Et puis, pas vraiment de réflexion sur le métier de biographe, mais une vraie nouvelle (dont j’avais commencé à parler il y a quelque temps) pour le mois de juin. Amis Limougeauds, à votre agenda !
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Le coin métier
Être un colibri du métier de biographe, c’est utiliser, entre autres, les réseaux sociaux (j’avoue que je me consacre beaucoup à LinkedIn, mais si certains sont intéressés, je peux me remettre à partager sur ma page professionnelle Facebook Les Mots d’une Planète) pour faire connaître ce métier.
L’avantage des réseaux sociaux, c’est que cela diffuse largement l’information (à ma mesure).
L’inconvénient des réseaux sociaux, c’est que le jeu des algorithmes nous ferait presque croire que tout le monde connaît le métier de biographe.
Or, quand on en parle à l’extérieur, on se rend compte de la méconnaissance du métier par une majorité de personnes (c’était mon cas il y a 3 ans et demi, je le rappelle !).
Alors, comme nombre de mes collègues, j’en parle partout où je passe, je vais dans des réseaux d’entrepreneur(e)s.
Mais il me fallait encore autre chose, une autre idée, me réinventer encore et toujours.
Cette fois-ci, je remercie Sébastien Lavy et Aurélie Janssens de la librairie Page et Plume de leur enthousiasme et de me recevoir le samedi 15 juin prochain de 10 h 30 à 18 h pour présenter mon métier, répondre aux questions, éveiller la curiosité !
Si vous passez à Limoges, venez poser toutes vos questions et découvrir la librairie !
P.-S. La journée est très risquée pour ma carte bancaire !
Le coin lecture
Un coin lecture un peu différent ce mois-ci… Je lis beaucoup (pas assez quand même à mon goût), j’achète plus que je n’emprunte à la bibliothèque je l’avoue et j’ai pris conscience en devenant bénévole à la Foire du Livre de quelque chose que je ne soupçonnais pas : le pilon.
La masse de livres détruite, pilonnée chaque année est monstrueuse : en moyenne 26 300 tonnes de livres par an (source Syndicat national de l’édition) rien que pour les invendus retournés chez les éditeurs (donc sans avoir jamais été ouverts, parfois sans avoir même été mis en rayons).
Les causes sont multiples et je ne vais pas les énumérer ici, je ne suis pas assez qualifiée.
Une de mes collègues biographes, Georgia Terzajou, qui connaît bien mieux le monde de l’édition que moi – elle est aussi agent littéraire –, s’empare du sujet et a créé une pétition qu’elle souhaiterait adresser au parlement pour refondre le système de rémunération des auteurs, des éditeurs, mettre en place une autre manière de fonctionner pour éviter ce gâchis.
Je vous invite à lire son texte et signer sa pétition ci-dessous. Et à prendre conscience de cet énorme gaspillage de ressources (sous couvert de recyclage du papier !)
Le geste écolo
Je le dis et je le répète, j’ai bien conscience que ce ne sont pas les maigres gestes que je présente ici (et dont je n’ai bien souvent pas la maternité - encore moins celui que je vais présenter aujourd’hui) qui vont ralentir le changement climatique et pourtant, une conférence à laquelle j’ai participé la semaine dernière, brillamment animée par François Gemenne (un des rédacteurs du 6e rapport du GIEC) me pousse à continuer à vous les présenter.
Parce que mettre en place des choses, même minimes, lutte contre l’immobilisme climatique et peut nous faire gagner des dixièmes de degré sur la hausse de température à laquelle nous n’allons pas couper.
(Ce n’est pas moi qui le dis, c’est lui.)
Alors mon petit geste du mois sera vraiment archaïque pour certains, rétrograde pour d’autres, mais je l’aime bien… même si je ne le fais pas moi-même parce que cela dépasse largement mes compétences en couture (dont vous avez vu l’étendue avec mes essuie-tout maison, je vous le rappelle 😂).
Alors que nous aurions les moyens d’acheter plus régulièrement des chemises neuves, avant d’en arriver là, je prolonge la vie des anciennes par un acte simple : faire retourner le col.
(J’ai ri quand l’une de mes narratrices - 93 ans - me racontait qu’elle faisait ça avec les chemises de son époux.)
Parce que je ne sais pas si vous avez remarqué, mais en général, le reste du vêtement survit très bien, lui !
Effets de l’action :
Mine de rien, ça ne coûte que 6 € pour le faire faire (quand certains cherchent des sources d’économie…).
Surtout, c’est moins de textile qui va polluer les plages du Ghana et tant les habitants que les poissons sont contents.
L’idée était là, sous mon nez, et il n’y a pas bien longtemps que j’y ai pensé. L’avez-vous déjà pratiqué (ou fait pratiquer) ? Vous rappeliez-vous de ce geste de nos grands-mères ?