Je suis Amélie Chastang, biographe-portraitiste & correctrice et je vous retrouve, comme chaque mois autour de 3 thèmes :
le coin métier : ce mois-ci, je vous raconte comment ça se passe dans la pratique : point sur les fausses-attentes ;
le livre du mois : ce mois-ci, une belle découverte en lien avec le métier de biographe, un roman drôle et sensible ;
le geste du colibri : ce mois-ci, je vous parlerai des épluchures de légumes.
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Le coin métier
Samia Riffaud, dont vous pouvez retrouver l’interview ici, nous l’a rapidement évoqué quand elle a expliqué comment s’était passé l’écriture de la biographie de ses parents, mais allons plus loin !
Et puis d’ailleurs, cela peut se passer différemment d’une personne à l’autre…
Déjà, il y a la première rencontre entre vous et moi :
Vous : vous pouvez être celui qui commande la biographie de vos parents, d’un membre disparu de votre famille ou de vous-même ;
Moi : je serai celle qui non seulement recueillera les éléments, mais celle qui les mettra en forme selon VOS attentes !
Qu’est-ce que je veux dire par là ?
Si vous commandez la biographie de vos parents, c’est certainement que vous souhaitez y trouver quelque chose que vous n’avez pas, un élément que vous ne détenez pas, une trace qui vous manque ou que vous vous voulez conserver.
À nous de déterminer ensemble ce que vous “pensez” trouver à la fin : un recueil de faits de vie, un livre d’impressions et de réflexions sur l’existence (j’ai un travail en cours qui s’approche de ça).
À moi par contre de vous rappeler un fait ô combien important :
Je ne pourrai pas forcer vos parents à raconter quelque chose qu’ils n’ont pas envie de dire !
Dans la pratique donc, la biographie que j’écrirai et que vous découvrirez sera le reflet de ce que la personne dont vous souhaitez conserver la trace m’aura livré.
Comme l’a dit une collègue :
Je ne suis pas là pour chercher le scoop, je ne suis pas journaliste !
Eh oui, il peut arriver que l’on s’imagine des choses, qu’on rêve un aïeul en héros, qu’on pense que son père ou sa mère a fait ceci ou cela, qu’il nous cache des choses. Parfois c’est vrai, parfois c’est faux. Et l’histoire en est pourtant toujours aussi belle, parce que c’est la sienne, parce que c’est la vôtre, parce qu’elle est unique !
À moi par contre de conserver cette posture très importante :
Vous connaissez déjà la personne sur qui j’écris !
Vous connaissez déjà tellement de choses sur elle : à moi de le mettre en œuvre avec cela en tête !
Et ça change tout !
Aviez-vous en tête ces nuances ? Qu’en pensez-vous ?
Dites-moi tout en commentaire !
Le coin métier bis
La biographie n’est pas ma seule activité. Je fais de la relecture-correction aussi. Et ce mois-ci, j’ai eu une double joie :
J’ai terminé la formation de lectrice-correctrice auprès de l’École Française de Lecteur-Correcteur après six mois de devoirs acharnés !
L’une des premières clientes que j’ai accompagnée a obtenu son diplôme de psychologue clinicienne du travail ! Bravo à elle et quel travail !
Le livre du mois
Eh bien justement, c’est cette fameuse cliente qui m’a fait découvrir ce roman de Julie Jézéquel, Retour à la ligne aux éditions La Table ronde.
Et il cause biographie !
Alerte : si j’ai une telle demande, je ne sais franchement pas ce que je ferai. Je vous laisse découvrir !
L’histoire : Clara est une scénariste de télévision au chômage à la suite d’un fâcheux désaccord avec une conseillère des programmes. Elle vit seule avec son fils et pour continuer d’assumer son éducation, elle change de métier : elle devient “nègre” (terme employé dans le livre). Et le premier contrat qu’elle a à assurer est un sacré challenge : son client, directeur d’une fabrique d’outillage industriel, lui demande de lui inventer une vie !
Dans ce livre, je me suis reconnue parfois, j’ai été piquée d’autres fois mais comme dans chaque roman, j’ai trouvé de la part de l’écrivaine une belle dose d’observation de la réalité, d’une réalité “revisitée”, de la vie des gens et une part de mystère : si vous lisez une biographie, quelle réalité y trouverez-vous ?
Quelques pépites :
Il faut que je prépare une salve de questions afin d’ordonner ses souvenirs et d’éviter qu’il saute de sa naissance à son mariage, puis fasse un détour par son bac pour enchaîner sur son dernier contrôle fiscal.
(la réalité du métier est bien décrite !)
- Beau travail. Vraiment très beau travail.
- C’est vrai, ça vous plaît ?
J’ai douze ans et les félicitations du conseil de classe.
(on l’a tous vécu !)
Telle est la vraie faille de ce nouveau métier que j’ai embrassé avec un peu trop d’enthousiasme : le bouche à oreille n’y fonctionne pas.
(pas tout à fait vrai. Des “grands” noms ne vont peut-être pas avouer qu’ils se sont fait assister pour écrire leur livre - même si on se doute souvent qu’ils n’ont pas le temps de tout faire ! -, mais la majeure partie en sont fiers !)
Si vous connaissez d’autres livres qui évoquent le métier de biographe, n’hésitez pas, commentez, partagez-les, je suis preneuse !
Le geste du colibri
J’avoue, j’en ai marre. Marre d’entendre partout que le bio perd des parts de marché, que le bio n’a plus la cote, que le bio (ou le raisonné) coûte plus cher. Parce que cette dernière affirmation n’est pas tout à fait vrai. Cette affirmation s’arrête à la surface, au prix affiché, mais ne va pas plus loin, ne creuse pas.
Avec le “conventionnel”, on gaspille 20 à 30 % du produit que l’on pourrait consommer en achetant bio ou raisonné. Et en plus, on y gagne pour notre santé !
Il y a un an, j’avais écrit des articles de blog pour un client (dommage, il a réorienté son activité et les a supprimé de son blog et bien sûr, je n’ai pas conservé de copie #lavraievie 😅) qui traitaient de ce sujet. Pour moi qui suis plutôt instinctive, j’avais pu mettre des chiffres sur cette impression que c’était mieux. Je ne vous les donnerai pas mais je partage avec vous quelques idées :
la majorité des nutriments contenus dans les fruits et les légumes le sont en fait dans les épluchures qui partent à la poubelle ou, pour les légumes qui se cuisent sans qu’on supprime une quelconque peau (exemple : les épinards) dans l’eau de cuisson.
en achetant bio ou raisonné, nous pouvons soit directement conserver le légume avec sa peau pour le cuisiner (carottes, pommes de terre, butternut, etc.), soit les cuisiner à part (chips d’épluchures de pommes de terre, bouillons de légumes maison pour les sauces avec infusion des épluchures conservées), voire cuisinées spécifiquement (radicelles des poireaux, peau des bananes bio, fanes des carottes et des radis, cosses des petits pois, feuilles qui entourent les choux-fleurs pour ne citer qu’eux). J’oubliais, vous pouvez faire une base de bouillon aussi avec l’eau de vos épinards alors que c’est vraiment déconseillé avec des légumes issus de l’agriculture conventionnelle !
on s’y retrouve en termes de coût (on gaspille moins, on achète moins), de temps (personnellement, éplucher les légumes, ce n’est pas ma passion !), de réduction des déchets (parce que le composteur, ce n’est qu’un moyen de traiter nos déchets, il ne les réduit pas !) et donc d’apport nutritionnel !
Alors bien sûr, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : moi aussi j’ai un composteur, moi aussi je jette des épluchures et moi aussi je ne réutilise pas tout (mais j’espère y arriver !). Et votre avis et vos idées m’intéressent : que faites-vous de vos épluchures ?
P.S. Il y a plein d’idées avec les fruits aussi !
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