Bonsoir tout le monde !
Quand on y pense… 31 juillet, la moitié des vacances scolaires est là. Un claquement de doigts et hop, le temps défile.
Dans cette lettre estivale, vous trouverez :
une satisfaction intense d’une de mes clientes ;
une histoire tragique qui a donné lieu à un livre lumineux et une rencontre qui l’est tout autant ;
des aveux !
Le coin métier
À ceux qui me suivent sur LinkedIn et qui ont déjà lu mes lignes à ce sujet, je présente mes excuses (il en ira d’ailleurs un peu de même pour le livre du mois).
Ce furent quasiment ses premiers mots lorsque nous nous sommes rencontrées il y a un tout petit peu plus d’un an :
« Ça mettra le temps que ça mettra, mais je ferai publier mon livre. »
Elle était plus que déterminée à déployer son énergie et elle a réussi son pari ! Son livre va prochainement être édité à compte d’éditeur.
Son livre, il ne parle pas de sa vie à elle. Ce n’est pas un roman, ni une nouvelle. Son livre, il explique une maladie méconnue, assez mal diagnostiquée parce que les symptômes rejoignent tantôt ceux de Parkinson, tantôt ceux d’Alzheimer. Ils sont comme un mix des deux.
Cette maladie, c’est la démence à corps de Lewy.
Son livre, il explique le calvaire qu’a vécu sa maman pendant trois ans.
Mais son livre, il raconte aussi cet amour infini entre ses parents, Hélène et Charles qui ont vécu ensemble soixante-quinze ans ; cet amour infini qui a poussé son père à demander à rentrer en EHPAD pour être avec sa femme, ne pas la laisser seule. Dans la réalité, ils ne seront pas vraiment ensemble - c’était impossible -, mais ils se verront tous les jours ou presque.
Et son livre, il raconte aussi au début comment sa maman si joyeuse, si gaie, a échappé trois fois à la mort, notamment lors du massacre d’Oradour-sur-Glane.
Je suis vraiment ravie que le combat de Joëlle pour faire connaître cette maladie avance.
Et je suis heureuse de vous en dévoiler la couverture.
Aujourd’hui, le livre est en campagne de précommande (jusque fin septembre). En fonction du montant atteint, plus ou moins de librairies seront contactées par l’éditeur (fini le temps des impressions à tout va…) pour le proposer.
Alors je vous glisse le lien, si cela vous intéresse de contribuer :
Et je suis vraiment ravie d’avoir participé à ce projet en :
copiant toutes les notes que Joëlle avait prises ;
réalisant des entretiens qui ont servi à compléter le texte ;
documentant le récit de quelques explications sur la maladie ;
corrigeant le texte (en partenariat avec Joëlle !),
créant la mise en page et la première couverture qui a servi à l’impression des exemplaires familiaux (qui ne seront pas vendus).
Si vous aussi vous avez pris des notes sur un épisode particulier de votre vie (ou sur toute votre vie ou celle d’un proche), que vous ne savez pas par quel bout les prendre pour les transformer en livre (pas forcément avec la volonté de publier), moi, je connais un personne qui saura faire ! Pour la contacter 👇 :
Le livre du mois
Excuses renouvelées donc…
Ce livre, il m’a été offert par son auteure. Il est arrivé dans ma boîte aux lettres avec une carte et une belle dédicace. Ce livre, je l’ai lu en deux jours et comme pour Joëlle, il s’agit d’un témoignage poignant qui a pour but d’ouvrir le débat.
Je ne l’ai pas à portée de mains, alors je vous montre juste une capture d’écran de sa couverture.
Ce livre, c’est Le Don d’Alice de Florence Bouté.
Florence Bouté est la maman d’Alice et je l’ai entendue témoigner à la radio alors que je me trouvais sur une route de campagne, à un endroit où je ne captais rien, sauf France Bleu Limousin. C’était une émission nationale.
Et cette femme m’a émue tant par la tragédie qu’elle racontait que par la vivacité de sa voix, ses idées claires et son optimisme.
Rentrée chez moi, j’en ai fait un post sur LinkedIn, pour expliquer qu’à un moment donné de l’interview, je m’étais dit que j’aurais eu envie de la contacter pour lui proposer de raconter son histoire à l’écrit. Mais c’était déjà fait.
À la suite de ce post, Florence m’a envoyé un message pour me remercier d’avoir évoqué son histoire et son livre. Et elle m’a demandé mon adresse pour m’envoyer un exemplaire.
Je l’ai reçu une semaine après et j’ai quitté ma lecture du moment pour me plonger immédiatement dedans.
Alice, sa fille, n’avait pas eu une vie simple. À seulement quelques mois, on lui avait diagnostiqué une tumeur au cerveau. Elle s’en était relevée, malgré les difficultés. Et grandissant, elle est devenue passionnée de cheval et surtout une jeune fille joyeuse.
À 16 ans, l’accident. Le cheval qu’elle tenait par la longe est tombé. En se relevant, il lui a donné un coup de bassin dans la tempe. Le drame. L’hospitalisation. Et le choix très rapide du don d’organes.
Florence n’attend pas que tout le monde accepte le don d’organes, elle attend que tout le monde en parle, que le choix soit connu de la famille. Elle explique les difficultés supplémentaires quand la personne est mineure.
Elle raconte.
Bien entendu, le livre fait mal. Mais le livre est optimiste et Florence nous transmet un seul message :
« […] notre vie reste belle, autrement bien sûr, mais belle. »
J’ai bien conscience que mes sujets ne sont pas très joyeux pour une période estivale… Mais la vraie vie continue en été.
Et je vous promets des livres plus légers pour aborder la rentrée de septembre !
Le geste écolo… ou pas !
Des fois, je me dis : “Ma cocotte, t’es bien sympa : tu leur écris un conseil tous les mois, mais faut pas abuser, faudrait peut-être leur dire tout ce que tu fais mal !”
Eh bien, vous savez quoi ? Je ne le ferai pas pour une seule et bonne raison :
LA LISTE SERAIT TROP LONGUE 😂
Alors si j’en fais culpabiliser certains, arrêtez tout de suite, ça n’en vaut vraiment pas la peine !
Le mois prochain, retour du partage d’un geste quand même !!!