Bonsoir à tous,
Je suis Amélie Chastang, biographe-portraitiste & correctrice et je vous retrouve, comme chaque mois autour de 3 thèmes :
le coin métier : ce mois-ci, je vous raconte comment l’écriture du livre de Juliette Eugénie s’est déroulée ;
le livre du mois : ce mois-ci, je vous présente un très beau roman autour du secret ;
le geste du colibri : ce mois-ci, je vous parlerai des courses en vrac.
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Le coin métier
Je ne peux pas dire autre chose, je suis ravie !
Une belle rencontre, des entretiens, un travail (avec des pauses) sur un an et le livre vient enfin de pointer le bout de son nez… Je ne pouvais que vous raconter cette naissance tant attendue !
Alors, comment cela s’est-il passé ?
Ma cliente, Juliette, avait une idée qui avait germé depuis quelques mois : elle ne voulait pas écrire SA biographie, mais tenait à partager de nombreux éléments de sa vie.
Elle voulait écrire un livre, adorait créer, griffonner, gratter, noircir du papier (des carnets !), mais ne trouvait pas sa plume pour celui-ci.
Et puis Juliette voulait que ce livre ne paraisse ni prétentieux ni modèle de vie. Elle voulait que ce livre invite ses futurs lecteurs à réfléchir, à chercher eux aussi ce que représentait leur identité.
Elle voulait créer un puzzle !
Nous réalisons donc plusieurs entretiens. Il ne s’agit pas d’une biographie chronologique, mais nous consacrons les deux premières séances (qui représenteront cinq à six heures environ d’échanges) à tout de même retracer sa ligne de vie, son parcours dans les grandes dates.
Puis nous nous revoyons une séance complémentaire (environ deux heures) pour :
orienter, à partir de ces faits, émotions et transcriptions les différents chapitres principaux du livre ;
compléter les éléments de sa vie par des composantes extraites de ses diverses rencontres et de quelques points fictifs.
J’ai tout le matériau, et je commence l’écriture. J’ai « carte blanche ».
Mais ce n’est qu’un début ! Une surprise m’attend. Et elle sera belle ! 😍
Voici les différentes étapes :
Je lui adresse un premier jet des chapitres initiaux et je reçois cette réponse magique :
« En une phrase : j’ai des frissons, donc je dirais que tu y es 😊 »
Elle m’interpelle et me dit qu’elle a une idée, que l’envie d’écrire lui est revenue, que sa plume la démange. Ce sera donc un texte à quatre mains !
Prises au jeu, nous construisons un « puzzle littéraire » (je cite une autre personne de ce projet, Emmanuel Hennequin).
Nous coconstruisons ce livre. Elle joint ses parties aux miennes, j’accole les miennes aux siennes ; et tout s’enchaîne, tout s’imbrique !
Elle fait relire le texte définitif pour vérifier si son projet fonctionne, pour avoir un œil extérieur. Et pas n’importe lequel. Celui d’un professionnel de l’écriture, Emmanuel Hennequin donc ! Son retour est sans appel : quelques corrections pour la forme, mais il adore ! Et il lui rédige une préface.
Pour moi s’en suivent la prise en compte des modifications et la mise en page (pour la version papier à venir). Mais pour elle, le travail n’est pas fini. Elle veut que ce soit parfait.
Alors, elle s’entoure ! Auprès d’elle, Marie-Beaufils Durand et Galiane Deveix conçoivent une couverture et une quatrième qui collent au livre.
C’est parti, l’ouvrage est prêt à être publié.
Mais ce n’est pas une mince affaire quand c’est une première. Nous nous voyons, nous en discutons, nous nous formons et elle prend sa décision : via un site spécialisé pour la version numérique et via une impression classique pour la version papier. L’affaire est lancée !
Puis Juliette joue du suspens. Elle annonce cette arrivée sur les réseaux, timidement ! Jusqu’à vendredi dernier. Le livre est enfin disponible à la vente (en numérique pour le moment). Et le lien est juste ici ?.
Livre numérique Mille et une pièces, par Juliette Eugénie
Alors :
Si vous voulez lire un livre original, je vous conseille de l’acheter (avantage, vous n’êtes pas obligé de tout lire à la fois 😅 et vous pouvez même le lire sans ordre).
Si vous êtes comme Juliette, que vous avez un projet, mais un peu peur de l’affronter, vous savez où me trouver ! Qui sait ? À l’arrivée, vous ferez peut-être comme elle, vous y mettrez votre plume ! 😉
Le mois prochain, si je m’en souviens, je vous expliquerai le contrat de biographie ! Parce que Juliette a parlé publiquement de notre collaboration, mais rien ne l’y obligeait !
P.-S. Pour elle, je crois que ce n’est qu’un début… On ne l’arrête plus !
Le livre du mois
Que je l’ai aimé le livre du mois ! « Rien de neuf sous le soleil », me direz-vous, « sinon, tu n’en parlerais pas ! » Détrompez-vous. Je l’ai déjà fait ailleurs, parler des 4 livres que j’avais le plus détestés…
Mais revenons-en à celui-ci : Liv Maria de Julia Kerninon. Comme bon nombre, je l’ai découvert dans l’émission La Grande Librairie. Et comme bon nombre, j’ai mis longtemps à le lire (la pile est trop haute, le rythme est trop variable 😅). Et je n’ai pas été déçue.
En tant que biographe, j’y ai trouvé un sujet de fond qui revient régulièrement chez nos clients : le secret. Liv en porte un, et de taille. Je ne vais pas vous le révéler, ni vous dire ce qu’elle va en faire. Ce serait dommage de vous le dévoiler.
Ce que je sais, c’est que je me suis souvent demandé : mais qu’aurais-je fait à sa place ? Et je pense que personne ne peut être certain de sa propre réaction…
« Là, tandis que Berlin la replongeait dans le passé, elle comprenait combien elle avait été jeune, à l’époque, et vulnérable, combien elle avait ignoré jusqu’à sa propre ignorance. »
Ce livre nous emmène magistralement dans la vie de cette petite fille, qui deviendra jeune femme, puis maman, à travers les méandres de sa vie et une réflexion sur ce que nous faisons des événements qui nous arrivent.
Mais de ce livre, j’ai aussi aimé la maison d’édition, L’Iconoclaste (et l’autrice qui a accepté que cela paraisse) qui a mis en lumière mon autre métier, celui de correctrice. C’est tellement rare. Alors, quand j’ai vu en fin d’ouvrage le nom des deux correctrices qui avaient relu le texte, mon cœur s’est emporté de joie ! Enfin, nous sommes mis en lumière, ce n’était pas trop tôt.
Merci L’Iconoclaste et bonne lecture !
Le geste du colibri
Je ne crois pas au « zéro déchet ». Pourtant, le sujet du mois, c’est : le vrac.
Très vaste sujet et je n’ai pas l’ambition de le traiter entièrement ici. Pour en parler, j’ai (re)questionné une personne avec qui j’ai énormément discuté lorsqu’il tenait le seul magasin 100 % vrac de ma ville. Magasin, qui, depuis qu’il l’a cédé, a fermé ses portes…
Pour en parler, j’ai aussi lu, cette formidable étude sur le sujet publiée par WWF, Le plastique ça n’emballe plus.
Quand il s’agit de faire les courses, c’est une gymnastique complexe pour savoir si on fait bien ou pas (Doit-on tout acheter bio ? Doit-on acheter non bio mais avec moins d’emballage ?). Pour ma part, j’ai pris une décision : mon action, c’est le vrac, autant que c’est possible pour tout ce qui n’est pas des légumes frais. Et si c’est bio en plus, tant mieux, mais ce n’est pas ma priorité.
Parce que le vrac, optimisé si le client rapporte lui-même ses contenants (c’est moins vrai en consommation d’eau qui peut être augmentée dans le cas de la consigne, cf. l’étude WWF), c’est :
rien que pour l’enseigne Day by Day sur 2019, 52 tonnes d’emballages plastiques économisées (déduction faite de leur propre consommation pour la réception des colis) par rapport à la même quantité de produits distribués par le maillage classique. Ce n’est rien, mais ça montre tout ce que l’on peut faire si l’on s’y met tous…
sachant que « 80 000 tonnes de plastique fuitent chaque année dans la nature en France, dont plus de 10 000 tonnes dans la Méditerranée » (étude WWF). Imaginez le changement si on supprimait la majeure partie des emballages et autres plastiques à usage unique…
une diminution du recyclage (qui n’est pas la panacée), y compris du verre grâce au réemploi des contenants (même pour les sirops, les jus de fruits, etc.)
une diminution du gaspillage alimentaire : finies les doses achetées pour rien parce que le conditionnement est imposé. Et le gaspillage alimentaire, c’est environ 1/3 de ce qui est produit qui part à la poubelle. Ça libère un peu de surfaces cultivables…
une réduction des tentations ! Tous les produits sont présentés de la même manière, place au produit, pas au packaging ;
un gain de trésorerie : les promos, on connaissait beaucoup moins, je le reconnais. Mais on n’achetait plus en quantité sous couvert de réduction, pensant faire des économies alors que la semaine d’après, la marque voisine fait une promotion similaire et qu’on recommençait. Ben oui, il y en a un acheté pour deux offerts…
un gain de place : plus de stock inimaginable, moins besoin de grands placards !
Et la liste n’est pas exhaustive.
Oh ! Je sais bien que ce n’est pas la seule action possible. Je sais bien qu’elle a ses limites (au départ, ça demande un peu d’organisation !) et je sais bien que je ne convaincrai pas tout le monde (ce n’est pas mon but d’ailleurs). Mais si certains d’entre vous veulent s’y mettre, ce n’est pas de refus.
Parce que moi, entre « raisons de santé » m’imposant des produits introuvables en vrac et diminution de l’offre dans ma ville, eh bien j’ai dû faire marche arrière… Mais quand même pas en totalité !
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Bon mois de juin à tous !
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