Avant toute chose : pensez-y, n’hésitez pas !
Vous avez aimé cette publication ? Alors mettez un 💜 en haut ou en bas de celle-ci et… commentez, partagez ! ⬇
J’instaure la tradition, mon système à moi !
Comme dans chaque newsletter mensuelle, retrouvez :
➡ Le coin métier
➡ Le livre du mois
➡ Le geste écolo !
Le coin métier
Le système dont je veux vous parler aujourd’hui, c’est l’écriture.
Elle est partout : dans les lettres que nous envoyons, dans nos téléphones avec les SMS et les messages WhatsApp, en ligne avec les sites Internet et les réseaux sociaux. Elle est bien entendu dans nos échanges professionnels, dans nos mails, dans les notes de service.
Et bien sûr, elle est dans les livres.
Elle est dans nos vies, tout simplement.
Sauf que tout le monde n’est pas à l’aise avec ce système. Il y a des personnes qui :
➡ ne parlent pas bien la langue,
➡ ont des difficultés d’apprentissage, de concentration,
➡ ont des idées de génie qu’ils ne savent pas transcrire,
➡ sont de superbes orateurs qui paniquent devant une feuille,
➡ ont les qualités, mais ne le savent pas,
➡ ont besoin d’être rassurés,
➡ ne savent pas où chercher,
➡ veulent raconter, mais ce n’est pas leur métier ;
➡ lisent énormément mais restent fâchés avec l’orthographe.
Et tellement d’autres cas de figure que je n’ai pas évoqués ici !
François Busnel, ancien présentateur de La Grande librairie, lors de la soirée du Président de la dernière Foire du Livre (novembre 2022) disait que la plus grande indulgence qu’il demandait était face à aux fautes d’orthographe !
Si ce ne doit pas être une excuse (à la baisse du niveau général de connaissance du français), il faut dire que notre système n’est pas facile ! Il est plein de règles et d’exceptions, d’exceptions qui confirment la règle.
Le système de la langue française nous offre un formidable jeu de piste, un labyrinthe. Notre système fourmille d’indices et si chacun commence à jouer, tous n’ont pas la patience de fouiller.
Alors, pour mettre de l’huile dans les rouages du système, il y a des gens qui l’ont mis au défi et en ont fait leur métier. Ce sont les écrivains publics (mais pas que !).
Je fais partie de ceux-là !😃
Creuser, fouiller, chercher, démêler, écouter, comprendre, rapporter, corriger, écrire, rédiger : c’est notre métier. Le mien en tout cas.
Un point nous rassemble, ceux qui sont fâchés avec le système et nous : nous travaillons ensemble, nous sommes une équipe.
Comme dans chaque système (industriel, financier, économique, etc.), tous les écrivains publics ne s’organisent pas de la même manière, ne proposent pas les mêmes services.
Le panel que le système recouvre est tellement vaste (du courrier administratif au livre d’entreprise en passant par la correction des thèses et bien sûr par la rédaction de biographies) que même s’il s’y refuse au départ, l’écrivain public opère souvent des choix. Il met en avant les travaux sur lesquels il est le plus à l’aise, ses chouchous, ses domaines de prédilection.
Alors, en ce qui me concerne, je vous propose de répondre au sondage ci-dessous qui sera disponible une semaine !
Et je vous laisse découvrir la question :
Et ce n’est pas parce que c’est ma prestation fétiche que je n’apprécie pas réaliser les autres. 😉
Attention, comme je suis joueuse, vous ne verrez pas les résultats en cours de vie du sondage !
Dans “Le coin métier” du mois prochain, je développerai le thème que vous avez choisi !
Maintenant que j’ai mis le doigt dans l’engrenage, je compte bien que vous y mettiez le vôtre !
Le livre du mois
Lui, le système, il aimerait bien le voir changer. Et il nous expose son projet dans un livre que j’ai adoré et que je me fais une joie de vous présenter ici.
Lui, il s’appelle Marc Held. Vous ne le connaissez peut-être pas. Moi non plus, il y a peu de temps. Pourtant, Marc Held est un nom, un grand nom - que dis-je ? - du design et de l’architecture. Il a laissé son empreinte dans le monde du meuble et à l’Élysée.
Marc Held a aussi croisé la grande Histoire. Fils d’immigrés hongrois, il fut caché par des Justes à Saint-Clément, en Corrèze et il est entré dans la Résistance à onze ans.
Mais ce n’est pas de ce système qu’il nous parle dans son essai.
Il nous parle de notre système de vie, de consommation, de compensation, de fuite de nous-même au détriment de la nature que « nous assassinons ». Il nous parle « de fringales », « d’addictions », « de peur du manque » qui font empiler les biens.
Alors le système des villes qui s’étendent de plus en plus, qui écrasent la végétation, le système des villes qui se densifient, il propose son plan pour le modifier en profondeur. C’est certainement idéaliste, en tout cas, il y a certainement des pistes.
Que des villes à taille humaine, où tous les trajets sont réalisables à pied ou à vélo, où tout invite à la déambulation. Je le cite :
« La déambulation est au déplacement ce que la gastronomie est à la simple alimentation, un acte de plaisir, une dégustation contre une simple satisfaction fonctionnelle. »
Il imagine un chantier finalement titanesque qui permettrait de reconstruire en lieu et place de l’existant, mais bien différemment, en prenant en compte « les besoins fonctionnels certes, mais aussi les conditions climatiques. »
Enfin, il s’interroge :
« N’est-il pas aberrant que l’énergie intellectuelle et physique de millions de gens soit utilisée à produire et vendre des biens à la vie courte, hautement consommateurs de ressources naturelles ? Talents et énergie ne devraient-ils pas être consacrés aux biens indispensables aux êtres humains ? »
Marc Held a 90 ans et du recul. Il a tourné le dos à ce qui aurait pu le rendre riche, à la promotion immobilière qui lui promettait de belles heures pour partir à Skópelos en Grèce où il a construit des maisons certes, mais dans le respect des pierres de là-bas, des conditions climatiques et de l’environnement.
Vous trouverez son livre, édité avec goût et originalité chez Parenthèses, chez tous vos libraires ! Prix : 22 €
Source de la photo : Homme déco.
Le geste écolo
Changer le système, ou plutôt… s’en servir ! C’est que font les 10 employés de Time for the Planet !
Et les rejoindre aura été mon geste écolo à la création de ma société Les Mots d’une Planète.
Comment ? En devenant associée et en leur apportant du capital.
Le principe du geste écolo du mois : utiliser sainement une partie de son argent.
Vous me direz que nous pouvons déjà le faire en achetant local, en achetant des produits de seconde main, en diminuant nos achats, etc. Et vous aurez raison.
Ce que proposent Arthur Auboeuf et son équipe, c’est d’aller encore plus loin, c’est de “dézinguer les gaz à effet de serre”.
Leur vision : “L’entrepreneuriat au service du climat”, rien que ça !
Comment ? En collectant des fonds auprès d’associés (qui peuvent participer aux prises de décisions). Ces fonds, ils les investissent dans des entreprises réellement innovantes en terme de lutte contre le changement climatique.
Parce que la lutte, elle se fera par tous les axes, y compris l’innovation.
Particularités du système :
➡ l’engagement : nous, les actionnaires, ne toucherons des dividendes que si la hausse générale des températures est limitée à 1.5°C,
➡ la différence : les co-fondateurs (salariés de l’entreprise) ont leur salaire plafonné par les statuts. Pourquoi ? Parce qu’au dessus d’un certain salaire, c’est là que nous devenons les plus pollueurs.
➡ la transparence : des informations régulières, des visio, des mails et vous pouvez même participer aux choix d’investissement des fonds collectés ;
➡ la cool attitude : leur manière d’être, c’est l’optimisme et l’humour !
À l’heure où vous lisez ces mots, Noël est passé. Peut-être avez-vous maintenu le système des étrennes de la nouvelle année ? Dans ce cas-là, faites-le différemment, offrez des actions Time 💪.
Pas d’étrennes ? Ce n’est pas grave. Venez quand même dézinguer le système. Objectif, être 100 000 actionnaires au 31 décembre 2022 !
Si vous voulez savoir ce qui se passe avec votre argent, c’est par ici que ça se passe : vidéo.
P.-S. Pas de ticket d’entrée minimum, 5 min top chrono pour devenir actionnaire.
P.-S. supplémentaire : on peut investir en tant qu’entreprise. Un outil pour votre démarche RSE ?
Inspirante, créative, génératrice de sens, avec des petites actions à mener (pas à pas)